Dans le cadre de l'Année Polaire Internationale de nombreux projets et initiatives ont vu le jour avec le soucis de mieux connaître les processus polaires et leurs liens à l’échelle globale.
Quel devoir de responsabilité face aux générations futures ? Comment répondre au défi écologique ? Quel rôle doit jouer une Année Polaire alors que le réchauffement climatique est de plus en plus manifeste ? Les projets de l'API pourront-ils marquer les consciences de leur exemplarité face à l'enjeu environnemental ?À ce type de questions, le projet I-TASC (Interpolar Transnational Art Science Constellation), réseau décentralisé d'individus et d'organisations travaillant de manière collaborative dans les domaines de l'art, de l'ingénierie, de la science et des technologies, a choisi de répondre en lançant une collaboration ouverte pour le développement ambitieux d'un prototype de station polaire nouvelle génération. La future station "LADOMIR" (de LAD, "harmonie", "créature vivante", et MIR, "paix", "monde", "univers" en russe) recherchera l'exemplarité en termes d'impact zéro sur l'environnement et d'usages raisonnés des technologies : énergies renouvelables, systèmes biologiques et biodynamiques, recyclage des eaux usées, usage des logiciels libres et technologies "open source", systèmes de capteurs et gestion intégrée de l'autosuffisance, mise à disposition de tous et à tout instant des données environnementales collectées. La station LADOMIR sera définitivement installée par I-TASC dans la région Dronning Maud Land en Antarctique.Les projets déjà mis en place, comme Groundhog, ainsi que les développements futurs seront présentés lors de cette conférence.